Égalité phase de groupe CDM : Comment départager les équipes ?

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Égalité phase de groupe : La phase de groupes d’une Coupe du Monde peut réserver des scénarios haletants. Quand plusieurs équipes terminent avec le même nombre de points, un système de départage s’applique. Quels sont les critères retenus ? Quels exemples marquants illustrent cette règle ? Décryptage.

Égalité phase de groupe CDM : Comment départager les équipes ?

Japon-Sénégal Crédits : Wild Child

Les phases de groupes en Coupe du Monde sont le premier filtre avant les matchs à élimination directe. Mais parfois, plusieurs sélections terminent avec le même nombre de points. Que se passe-t-il dans ce cas ? La FIFA a mis en place une hiérarchie précise pour départager les équipes. De la différence de buts au fair-play, jusqu’au tirage au sort, voici comment se joue la qualification.

Égalité phase de groupe : Les critères de départage

Pour classer les équipes, la FIFA suit un protocole strict. Le premier critère est simple : l’équipe avec le plus de points est devant. Si l’égalité persiste, la différence de buts générale s’applique. Ensuite, le plus grand nombre de buts marqués départage les équipes.

Si ces critères ne suffisent pas, une seconde phase intervient. Cette fois, on compare les résultats entre les équipes concernées. On regarde d’abord les points obtenus dans leurs confrontations directes, puis leur différence de buts et enfin le nombre de buts marqués dans ces mêmes matchs.

Si l’égalité persiste, le fair-play devient déterminant. Chaque carton jaune ou rouge entraîne une pénalité dans le classement disciplinaire. Si les équipes sont toujours à égalité, un tirage au sort est effectué.

Un exemple concret pour comprendre la règle

Imaginons un groupe où trois équipes terminent avec six points chacune. Elles sont à égalité en différence de buts générale et en nombre de buts marqués. On passe alors à la confrontation directe. Supposons que les trois équipes aient également obtenu le même nombre de points et aient une différence de buts identique dans ces rencontres.

On regarde ensuite le nombre de buts marqués dans ces confrontations. Si deux équipes sont toujours à égalité mais la troisième en a marqué moins, elle est éliminée. Les deux autres sont départagées par le fair-play. Si leur total de points disciplinaires est identique, un tirage au sort les départagera.

L’exemple du Sénégal en 2018 : une élimination cruelle

Lors de la Coupe du Monde 2018, le Sénégal a vécu une désillusion historique. Après trois matchs, les Lions de la Teranga étaient à égalité parfaite avec le Japon : même nombre de points, même différence de buts, même nombre de buts marqués.

Le règlement a donc appliqué la règle du fair-play. Avec six cartons jaunes contre quatre pour le Japon, le Sénégal a été éliminé. Une première dans l’histoire du tournoi.

Cette élimination a suscité de nombreuses réactions. Certains ont estimé que le fair-play n’était pas un critère pertinent pour départager des équipes. D’autres ont salué l’importance de la discipline dans le football moderne.

Autres cas marquants et débat sur le fair-play

Outre le Sénégal, d’autres équipes ont souffert des critères de départage. En 1990, l’Irlande et les Pays-Bas étaient à égalité parfaite en phase de groupes. À l’époque, le tirage au sort était utilisé. Les Néerlandais ont été classés troisièmes, ce qui les a contraints à affronter l’Allemagne en huitièmes de finale.

Ce système suscite des débats. Certains estiment que des barrages seraient plus justes. D’autres proposent d’utiliser d’autres statistiques comme la possession de balle ou les tirs cadrés.

Quoi qu’il en soit, ces règles resteront au cœur des discussions. Peut-on imaginer un futur où le fair-play ne serait plus un critère décisif ?

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