Le football est un sport où tout peut arriver, y compris l’inattendu. Parmi les moments les plus cocasses figure le célèbre but casquette. Erreur de gardien, rebond imprévu ou faute de concentration, ce type de but fait sourire… sauf pour celui qui le subit.

Le football regorge de buts spectaculaires, mais aussi de buts absurdes. Le but casquette appartient à cette dernière catégorie. Il résulte souvent d’une erreur grossière, d’un contre favorable ou d’un concours de circonstances improbables. Mais d’où vient cette expression ? Quels sont les buts casquette les plus célèbres
L’origine de l’expression « but casquette »
L’expression « but casquette » puise ses racines dans l’argot du football français. Elle évoque une scène burlesque, comme si le joueur fautif avait perdu sa casquette dans la confusion. À l’origine, elle désignait principalement les erreurs de gardiens. Aujourd’hui, elle s’applique à toute situation où un but semble aussi évitable que risible.
Une question d’erreur, de malchance ou de génie ?
Un but casquette survient généralement après une faute de main, une mauvaise relance ou un rebond mal maîtrisé. Le ballon prend une trajectoire inattendue, échappe au contrôle et termine au fond des filets. Mais tous ces buts ne sont pas uniquement dus à la maladresse. Parfois, un attaquant opportuniste profite d’une hésitation adverse pour marquer d’un geste simple mais efficace.
Certains buts casquette sont aussi le fruit d’un enchaînement d’événements improbables. Un dégagement contré qui rebondit sur un attaquant, un tir anodin qui trompe un gardien surpris par un faux rebond… Ces situations rappellent que le football est imprévisible.
Les buts casquette les plus marquants de l’histoire
De nombreux buts casquette ont marqué les esprits et fait le tour du monde. Certains sont devenus légendaires, d’autres sont encore évoqués avec un sourire gêné.
- Le but gag de René Higuita (1995) : Connu pour son jeu spectaculaire, le gardien colombien tente une relance au pied et se fait subtiliser le ballon par un attaquant adverse. Résultat, un but totalement évitable qui fait le tour des télés du monde entier.
- L’erreur de Loris Karius (finale de la Ligue des champions 2018) : Lors du match opposant Liverpool au Real Madrid, une relance à la main mal assurée de Karius est interceptée par Karim Benzema, qui marque sans effort. Une action devenue emblématique des buts casquette à enjeu maximal.
- L’infortuné Yann Sommer (Euro 2020) : Un dégagement raté du gardien suisse rebondit sur un adversaire et finit dans ses propres filets. Une scène typique du but casquette, où malchance et mauvaise décision se combinent.
Comment éviter un but casquette ?
Si le football reste un sport d’erreurs, certaines précautions permettent d’éviter ces moments gênants. Les gardiens doivent toujours être concentrés, éviter de jouer avec le feu et s’assurer que leurs relances sont propres. Les défenseurs, eux, doivent anticiper les rebonds capricieux et ne pas sous-estimer une situation apparemment anodine.
Les équipes travaillent d’ailleurs cet aspect à l’entraînement. La gestion des relances sous pression, la lecture des trajectoires et la communication entre joueurs sont essentielles pour éviter le pire. Mais même les plus grands champions ne sont pas à l’abri d’un instant d’égarement.
Un élément indissociable du football
Le but casquette fait partie intégrante du football. Il rappelle que même les meilleurs peuvent connaître un moment de faiblesse. Pour les spectateurs, c’est une source inépuisable de surprises et de fous rires. Pour les joueurs, c’est souvent une leçon d’humilité.
Certains buts casquette deviennent même cultes, immortalisés dans les bêtisiers ou les archives des plus grandes compétitions. Qu’on le subisse ou qu’on en profite, ce type de but ne laisse jamais indifférent.
Et parmi les erreurs les plus marquantes du football, certaines méritent une analyse plus poussée…
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