L’affluence Ligue 1 2024-2025 confirme une vérité simple : l’Olympique de Marseille reste le club le plus populaire de France.

L’affluence dans les stades est le miroir de la passion des supporters. En Ligue 1, cette saison encore, certaines enceintes vibrent à guichets fermés. D’autres peinent à faire le plein. Les chiffres révèlent des écarts frappants, entre ferveur historique, réussite sportive et stratégie marketing. Plongée dans les tribunes des 18 clubs de l’élite.
Marseille : Le Vélodrome toujours plein d’âme
L’Olympique de Marseille domine le classement des affluences en Ligue 1. Avec 64.044 spectateurs de moyenne, le Vélodrome se remplit à 95%. Un chiffre impressionnant vu la taille du stade (67.394 places). Le taux pourrait même atteindre 100% sans la zone réservée aux visiteurs. Ce soutien massif prouve la fidélité unique du peuple marseillais, quelles que soient les performances du club. L’ambiance y est inégalable, avec des virages en feu chaque week-end. L’OM est plus qu’un club, c’est une religion dans le sud.
Lens : L’exemple du Nord
Le RC Lens suit de près avec une moyenne de 37.860 spectateurs. Le taux de remplissage atteint 99%, presque la perfection. Le stade Bollaert-Delelis (38.223 places) est plein à chaque match. Les Sang et Or brillent sur le terrain et en tribune. La ferveur lensoise est constante. C’est l’un des rares clubs où chaque place compte. Le lien entre l’équipe et ses fans reste exceptionnel.
Lyon : Une base fidèle malgré la crise
L’Olympique Lyonnais reste très bien placé. Son stade accueille 59.186 spectateurs de moyenne, pour une capacité de 50.070. Le taux de remplissage est de 84,6%, une performance solide. Malgré une saison sportive difficile, les Gones répondent présents. Le Groupama Stadium reste un pilier de l’affluence Ligue 1.
Paris : Une affluence presque maximale
Le PSG affiche une affluence moyenne de 46.867 spectateurs. Le Parc des Princes est rempli à 96,5%. Une constance logique pour un club habitué aux sommets. Mais la taille réduite du stade (48.583 places) limite son classement en valeur absolue. La demande est forte, mais l’offre limitée.
Lille : Un public solide
Le LOSC attire 41.520 spectateurs en moyenne. Son stade, d’une capacité de 50.186, est rempli à 82%. Le public lillois reste fidèle malgré des résultats irréguliers. Le stade Pierre-Mauroy conserve une belle ambiance. Une affluence Ligue 1 stable pour un club ambitieux.
Rennes : La montée en puissance
Le Stade Rennais affiche une moyenne de 27.365 spectateurs. Le Roazhon Park atteint 91,9% de remplissage. Le public breton suit son équipe avec ferveur. La régularité européenne du club attire de plus en plus. Rennes devient un acteur fort, sur le terrain et dans les tribunes.
Nantes : Une passion enracinée
Le FC Nantes attire 29.169 spectateurs en moyenne. Son taux d’occupation est de 82,5%, pour une capacité de 35.322. La Beaujoire conserve son attrait malgré les difficultés sportives. Les Canaris ont une base fidèle. Une affluence Ligue 1 stable, même quand le jeu ne suit pas.
Strasbourg : Plus de monde que de sièges
Le RC Strasbourg dépasse sa capacité théorique. Avec 26.109 spectateurs pour 19.370 places, les chiffres étonnent. Cela s’explique par des tribunes provisoires. La Meinau vit au rythme du club. L’amour des Alsaciens pour leur équipe reste intact.
Toulouse : Une dynamique encourageante
Le TFC attire en moyenne 26.312 spectateurs. Le Stadium est rempli à 81%. Toulouse progresse, sportivement et en tribunes. L’élan européen donne un coup de boost à l’affluence Ligue 1 en Haute-Garonne.
Saint-Étienne : Le Chaudron en éveil
Les Verts, de retour dans l’élite, enregistrent 28.093 spectateurs de moyenne. Le stade Geoffroy-Guichard (41.965 places) atteint 67% de remplissage. Le Chaudron reste un temple du football français. Il attend encore de retrouver toute son ébullition.
Nice : Une déception relative
L’OGC Nice enregistre 23.782 spectateurs de moyenne. Le taux de remplissage n’atteint que 65,5%. L’Allianz Riviera (36.178 places) sonne parfois creux. Pourtant, l’équipe est compétitive. Le club peine à fédérer durablement autour de son projet.
Brest : Petit stade, grande ferveur
Le Stade Brestois séduit avec 14.600 spectateurs pour une capacité de 15.220. Soit 96% de remplissage. Un excellent score. Brest profite de sa belle saison. Le public suit avec passion chaque match à Francis-Le Blé.
Le Havre : Une belle surprise
Le HAC remonte avec 19.783 spectateurs de moyenne. Le stade Océane (25.178 places) est rempli à 78,5%. C’est une belle réussite pour un promu. Le public normand répond présent. Le retour en Ligue 1 est bien accueilli.
Auxerre : Une affluence solide
L’AJ Auxerre affiche 16.486 spectateurs de moyenne. Le taux de remplissage atteint 89%. Le stade de l’Abbé-Deschamps retrouve de la vie. Les Bourguignons soutiennent avec cœur leur club historique.
Angers : En bas du classement
Le SCO attire 13.155 spectateurs par match. Son taux de remplissage est de 68%. Le stade Raymond-Kopa peine à faire le plein. La relégation récente et les résultats limités freinent l’élan populaire.
Montpellier : Une saison discrète
Le MHSC n’attire que 13.717 spectateurs. Le taux d’occupation est de 62%. Le stade de la Mosson souffre d’un manque d’ambiance. Le club semble en retrait, dans les tribunes comme au classement.
Reims : Une présence correcte
Le Stade de Reims attire 15.454 spectateurs en moyenne. Le stade Auguste-Delaune est rempli à 75,5%. Le public champenois est fidèle, sans être flamboyant. Une affluence Ligue 1 correcte pour un club discret.
Monaco : L’énigme constante
L’AS Monaco annonce 18.525 spectateurs. Pourtant, le stade Louis-II ne peut accueillir que 8.534 places. Le taux de remplissage théorique est donc incohérent. Cela illustre le flou autour de la présence réelle en tribune. Le club souffre d’un manque d’ancrage local.
Conclusion : Des chiffres qui parlent
L’affluence Ligue 1 reste très inégale. Marseille domine en nombre. Lens impressionne par son taux de remplissage. D’autres clubs peinent encore à mobiliser. La performance sportive, le prix des places, et l’expérience au stade influencent fortement les résultats. L’enjeu est désormais clair : fidéliser et séduire de nouveaux publics. Pour cela, chaque club doit comprendre ses forces… et surtout ses faiblesses.
Et si l’ambiance dans les stades devenait la clé pour attirer la prochaine génération de supporters ?
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