Le salaire des entraîneurs de Ligue 1 pour la saison 2024-2025 : Les entraîneurs de Ligue 1 ne sont pas tous logés à la même enseigne. Certains perçoivent des salaires astronomiques, tandis que d’autres touchent des rémunérations bien plus modestes. L’Équipe a révélé les chiffres pour la saison 2024-2025, et les écarts sont impressionnants.

Le poste d’entraîneur en Ligue 1 est exigeant, entre pression des résultats et gestion des joueurs. Mais combien gagnent réellement les techniciens du championnat ? Si certains bénéficient de contrats mirobolants, d’autres affichent des revenus bien inférieurs. Analyse des salaires des entraîneurs de Ligue 1 en 2024-2025.
Luis Enrique, un salaire record au PSG
Avec un salaire de 1 million d’euros par mois, Luis Enrique domine le classement des entraîneurs les mieux payés de Ligue 1. Le coach du Paris Saint-Germain bénéficie d’un contrat à la hauteur des ambitions du club. Ce salaire place l’Espagnol loin devant ses homologues. Son objectif : mener Paris au sommet du football européen.
L’OM investit lourdement sur Roberto De Zerbi
Roberto De Zerbi est le deuxième entraîneur le mieux payé du championnat avec 550 000 euros mensuels. L’OM a misé sur son profil pour insuffler une nouvelle dynamique au club. Ce salaire illustre les ambitions de Marseille, qui espère retrouver les sommets sous la direction du technicien italien.
Des salaires intermédiaires pour les clubs européens
Paulo Fonseca (Lyon) touche 320 000 euros par mois, un montant conséquent mais loin des émoluments de Luis Enrique. Adi Hütter, entraîneur de l’AS Monaco, perçoit 250 000 euros, un salaire justifié par les ambitions du club de la Principauté. Bruno Genesio (Lille) et Franck Haise (Nice) suivent avec respectivement 220 000 et 200 000 euros. Ces clubs misent sur la stabilité et la régularité en championnat.
Un deuxième groupe plus modeste
Certains entraîneurs de Ligue 1 gagnent entre 100 000 et 150 000 euros par mois. C’est le cas de Liam Rosenior (Strasbourg, 150 000 €), Antoine Kombouaré (Nantes, 100 000 €) et Will Still (Lens, 100 000 €). Leur mission est d’assurer la compétitivité de leurs clubs avec des moyens plus restreints. Habib Beye (Rennes, 90 000 €) se positionne juste derrière eux.
Les petits clubs aux salaires plus raisonnables
Dans les clubs à budget limité, les salaires des entraîneurs sont bien plus bas. Eric Roy (Brest), Christophe Pélissier (Auxerre) et Carles Martinez Novell (Toulouse) perçoivent 70 000 euros mensuels. Eirik Horneland (Saint-Étienne) touche 45 000 euros, Didier Digard (Le Havre) 40 000 euros, et Alexandre Dujeux (Angers) 35 000 euros. Ces coachs doivent rivaliser avec des clubs bien plus fortunés.
Le bas du classement : des salaires très éloignés du sommet
Jean-Louis Gasset, entraîneur de Montpellier, est l’un des coachs les moins bien payés de Ligue 1 avec 20 000 euros par mois. Samba Diawara (Reims) ferme le classement avec seulement 16 000 euros mensuels. À titre de comparaison, Luis Enrique gagne en un mois ce que Diawara mettrait plus de cinq ans à percevoir.
Les écarts de salaires en Ligue 1 sont considérables. Mais l’investissement dans un entraîneur est-il toujours synonyme de succès ?
Voir aussi notre article sur : Le budget des clubs de Ligue 1 pour la saison 2024-2025 : Analyse