20 mars 1966 : Disparition du trophée Jules Rimet

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Le 20 mars 1966 marque un jour sombre pour le football mondial. Le prestigieux trophée Jules Rimet, symbole de la Coupe du monde, disparaît mystérieusement à Londres. Ce vol rocambolesque demeure l’un des épisodes les plus intrigants de l’histoire du football.

Le trophée Jules Rimet : Un symbole du football mondial

Créé en 1929, le trophée Jules Rimet célèbre le sport roi. Conçu par l’orfèvre français Abel Lafleur, il symbolise la victoire et la gloire. Initialement appelé « Victoire ailée », on le renomme en l’honneur de Jules Rimet, président emblématique de la FIFA. Ce trophée prestigieux se décerne aux vainqueurs de la Coupe du monde depuis 1930.

En 1966, l’Angleterre s’apprête à accueillir la huitième édition de la Coupe du monde. Le trophée est alors exposé publiquement à Londres. Cette exposition, organisée à Westminster Central Hall, attire des milliers de visiteurs.

Le vol du trophée Jules Rimet

Le 20 mars 1966, le trophée disparaît en plein jour. Les voleurs déjouent la sécurité, pourtant considérée comme robuste. L’exposition fermée au public ce jour-là, mais cela n’empêche pas les malfaiteurs d’agir. Malgré les précautions, le trophée Jules Rimet est subtilisé en un éclair.

L’affaire fait immédiatement la une des journaux. La Fédération anglaise et la FIFA sont sous le choc. Les autorités britanniques mobilisent d’importantes ressources pour retrouver le trophée Jules Rimet. Scotland Yard, la célèbre police londonienne, se charge de l’enquête.

Une rançon et un coup de bluff

Quelques jours après le vol, un homme mystérieux contacte la Fédération anglaise. Il exige une rançon de 15 000 livres pour restituer le trophée. La police décide de tendre un piège. Lors de la remise simulée, ils arrêtent un certain Edward Betchley, suspect dans l’affaire. Cependant, Betchley nie être l’auteur du vol et refuse de collaborer.

Malgré cette arrestation, le trophée Jules Rimet reste introuvable. Les médias spéculent sur l’identité des véritables voleurs. L’Angleterre est plongée dans l’incertitude à seulement quelques mois du coup d’envoi de la Coupe du monde.

Pickles, le chien héros de l’histoire

Le 27 mars 1966, une semaine après le vol, un rebondissement inattendu survient. David Corbett, un citoyen londonien, promène son chien, Pickles, dans le quartier de Beulah Hill. Ce dernier renifle un paquet enveloppé dans du papier journal, caché sous une haie.

Corbett découvre avec stupéfaction le trophée Jules Rimet à l’intérieur du paquet. Il alerte immédiatement la police. Pickles devient un héros national. La découverte fait les gros titres et soulage tout le pays.

Pickles, le chien héros de l’histoire
Pickles, le chien héros de l’histoire(Source Alamy)

Un mystère jamais totalement élucidé

Malgré la récupération du trophée, l’affaire reste entourée de mystères. Les véritables auteurs du vol n’ont jamais été identifiés. L’enquête officielle s’est heurtée à un mur. Le trophée est cependant remis à la FIFA, permettant à la Coupe du monde de se dérouler sans encombre.

L’Angleterre remporte cette édition historique, battant l’Allemagne en finale. Pour beaucoup, ce triomphe est perçu comme une sorte de justice. Pourtant, le vol du trophée Jules Rimet continue de fasciner les passionnés de football et les enquêteurs amateurs.

Une nouvelle disparition du trophée Jules Rimet en 1983

En 1983, le trophée disparaît à nouveau, cette fois au Brésil. Dérobé dans les locaux de la Fédération brésilienne, il n’a jamais été retrouvé. Cette disparition a marqué la fin de l’histoire du trophée original. La FIFA a depuis conçu une nouvelle récompense, désormais remise aux vainqueurs.


Le vol du trophée Jules Rimet en 1966 reste un moment unique dans l’histoire du football. Cette affaire, marquée par des rebondissements inattendus, a captivé le monde entier. Aujourd’hui encore, elle symbolise la fascination et les mystères qui entourent ce sport universel.

Avec Pickles en héros inattendu, cette histoire prouve que parfois, le football dépasse le cadre des terrains. Le trophée bien que remplacé, continue d’incarner l’essence même de la Coupe du monde.

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